Sciences Po Paris
Révélations inédites
À paraître
« Ils répètent à qui mieux mieux les mêmes éléments de langage, s’érigent des ennemis communs, se réunissent en “AG”, et hurlent comme un seul homme leurs slogans nauséabonds. L’effet de groupe les rassure ; ils font corps, ensemble, avec leur idéologie, et s’abandonnent collectivement à la frénésie militante. Les mêmes qui exhibent continuellement leurs singularités (sexuelles, ethniques, religieuses) finissent absorbés par une entité compacte au discours uniformisé. […] Aucune divergence, aucune remise en question, aucune pondération n’est permise. À ce titre, le “wokisme” n’est pas un espace de débat mais d’action : l’on ne demande pas aux militants de réfléchir, mais bien d’agir conformément au dogme. Après tout, le terme militant, du latin militia, ne renvoie-t-il pas à l’image du soldat qui, par nature, se bat davantage qu’il ne réfléchit ? »
— Extrait de Terreur violette, Pablo Ladam
L'auteur
Je suis né en Normandie le 5 avril 2004 d'une mère brésilienne aide-soignante et d'un père français professeur de chimie.
En classe de seconde, j'ai intégré l'internat du Lycée militaire de Saint-Cyr-l’École. J'ai ensuite été admis au Lycée Henri-IV, et suis parti vivre seul à Paris. J'y ai développé une passion pour la philosophie politique et les sciences économiques et sociales.
L’année suivante, j'ai rejoint l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), sur le campus délocalisé de Poitiers. J'y ai découvert, stupéfait, l'influence grandissante et dangereuse des cercles militants, en particulier néo-féministes, dont la radicalité et l'intransigeance n'ont pas tardé à instaurer un climat de terreur dans la communauté étudiante.
C'est cela que je me propose de raconter - et d'analyser - dans mon ouvrage, Terreur violette.